Lorsque j'écrivais Désiré de Maranwez, dont l'action se déroule en partie à Paris au temps de la Belle Epoque, je recherchais, pour les besoin de mon histoire, un évènement historique marquant ayant eu lieu à cette période. J'avais choisi l'Exposition universelle de 1900 et en me documentant davantage sur les attractions de l'exposition, j'avais découvert l'existence d'une Grande Roue. Aussi, sans l'avoir prémédité, j'avais fait de cette attraction le symbole de l'amour unissant Désiré, mon personnage principal, et Jeanne une jeune prostituée. C'est en effet sur la Grande Roue que les deux jeunes gens tombèrent définitivement amoureux le 1er septembre 1900. A plusieurs reprises dans le roman, cette Grande Roue est évoquée pour renforcer le pouvoir émotionnel de l'histoire.
Et ce n'est qu'après avoir terminé et publié le roman que j'ai découvert cette image de la Grande Roue, un peu différente de celle que j'avais imaginée, sur une reproduction de carte postale de collection, héritée de ma maman. Au dos de la carte, il est écrit:
Le siècle du fer finissant offre à son successeur, pour la grande Exposition universelle de 1900, une superbe attraction foraine : la Grande Roue. Walter Bosset et Géo Moore en ont copié le principe sur l'un des clous de l'Exposition de Chicago ( 1893). C'est une manière de train, (avec premières et secondes classes) qui transporte les voyageurs jusqu'à cent mètres de hauteur, dans des wagons suspendus. Frissons garantis.
La Grande Roue, installée avenue de Suffren près du Champ de Mars, à Paris, sera démantelée après la Première Guerre mondaile pour être remontée à Vienne, en Autriche. Elle est d'ailleurs le "personnage principal" du film d'Orson Welles, le Troisième Homme".
NB : Après vérification, le Troisième Homme a été réalisé en 1948 par Carol Reed et non pas par Orson Welles, qui en est l'un des acteurs principaux.
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