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dominique57marchal

Le Meilleur des mondes

Je vous ai un peu délaissés ces derniers temps, car je me suis plongée dans la lecture et l’étude de romans de science-fiction.

Je ne suis pourtant pas fan de science-fiction, et encore moins de Fantasy. Mais je viens de relire « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, écrit en 1931. J’écris « relire », car je l’avais déjà lu quand j’étais au lycée ; je ne me souviens plus s’il m’avait été recommandé par des camarades enthousiastes ou par la prof de français. En tout cas, c’était LE livre à lire par les lycéens à mon époque. Cinquante ans après, j’en ressens, à sa lecture, le même malaise et limite, la même nausée ( littéraire), face à la description d’une société qui fabrique les êtres humains à la chaine (d’où la référence à Ford) dans des flacons, sans père ni mère, et qui les conditionne avant et après la décantation (terme remplaçant le mot naissance) afin qu’ils tiennent une place prédéterminée dans la société, garantissant ainsi la stabilité et la sécurité de ladite société, et le bonheur (artificiel) pour tous. J’ai relu ce livre avec l’œil de l’écrivain, pour m’imprégner de ce genre de littérature, nouvelle pour moi. J’avoue que j’ai moins bien suivi et apprécié le dernier partie du livre lorsque l’auteur développe des considérations philosophiques à mon sens un peu fumeuses. Aldous Huxley reconnait lui-même, dans une préface de 1946, ce qu’il nomme ses « péchés artistiques ». Adolescente, j’avais également lu « 1984 » de George Orwell, déniché par hasard dans la bibliothèque de mon père. Deux écrivains anglais, deux grands classiques « dystopiques », deux chefs-d’œuvre de la science-fiction.

Mais pourquoi, me direz vous



est-ce que je m’intéresse tout à coup à ce genre de littérature, alors que mes lectures et mes romans jusqu’à présent, regardaient vers le passé. En réalité,  plus que la science-fiction pure et dure avec des extra-terrestres verts ou des mondes parallèles, ce qui m’intéresse, c’est de découvrir ou de faire découvrir des futurs possibles. Une suite logique à mon exploration du passé. Mais un futur proche, un futur qui me préoccupe et m’effraie, un futur dans lequel je pourrais encore être présente. C’est peut-être ce désir de connaitre le futur, qui me pousse aujourd’hui à entreprendre l’écriture d’un roman d’anticipation. Trop tard, j’ai lâché le morceau, maintenant je ne peux plus reculer, face à un genre très nouveau pour moi. Je sens que je vais me faire des nœuds au cerveau devant mon ordinateur, mais je me promets, je vous promets d’aller jusqu’au bout de ce nouveau projet d’écriture.  

En attendant, lisez ou relisez « le Meilleur des mondes ! » ou « 1984 ».

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