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  • dominique57marchal

Savez vous parler le louchébem ?

Dernière mise à jour : 25 nov. 2023




Les bouchers des Halles parlaient le louchébem



Quelle ne fut pas ma bonne surprise en découvrant cet été, alors que je visitais Paris, un restaurant nommé " Le Louchébem", à proximité des Halles de Paris.

Je parle du Forum des Halles actuel, temple gigantesque de la consommation de masse sous la Canopée, où m’avait entrainée ma petite-fille parisienne, pour me faire découvrir le bubble tea.

Sait-elle qu’autrefois ce lieu était le marché de gros alimentaire qui nourrissait tout Paris, là où, en 1898, le héros de mon roman « Désiré de Maranwez » gagna ses premiers sous et apprit le louchébem.

Mon héros faisait partie d'une bande d'Apaches, voyous parisiens de la Belle Epoque qui

parlaient abondamment l’argot, et une autre langue de la caillera, qui consistait justement à inverser les syllabes des mots. Non, ce n'est pas le chanteur Renaud qui a inventé le verlan ! Le langage de prédilection de ma bande d'Apaches était le louchébem, argot emprunté à la corporation des bouchers des Halles. Ceux-ci utilisaient le louchébem lorsqu’ils ne voulaient pas être compris des ligeonpems.

La règle en était simple. Il suffisait de remplacer la première lettre de chaque mot par un L, puis de la remettre à la fin du mot en ajoutant em ou ès ou uche ou tout autre suffixe fantaisiste.

Des exemples : client devenait lienclès, bonjour lonjourbem, filer en douce se traduisait par lilefem en loucedé.

Certains mots de louchébem sont entrés dans le langage courant, tel le mot " loufoque" qui comme je l'ai découvert récemment vient du louchébem , traduction de fou.


Lonnbès lournejem. !

Saurez-vous traduire ?

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1 commentaire


La Fille du Sheriff
La Fille du Sheriff
26 nov. 2023

Comme dans ce premier article, dans mes post à venir j' aborderai des thèmes et des sujets développés dans mes romans.

J'ai hâte de lire vos commentaires.

Dominique

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